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Les Pyrénées avant l'Aconcagua

19 février 2009

Dubart a vaincu l'Aconcagua

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Guy Dubart a vaincu l'Aconcagua. Prolongez l'information dans votre journal "Le Courrier" ce samedi 21 février. Des photos sont visibles dans l'album "Aconcagua" en haut à gauche de la page.

Voici une petite vidéo tournée par Guy Dubart afin de vous donner un petit aperçu des paysages de l'Aconcagua...

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22 janvier 2009

Aperçu

Guy Dubart avant l'Aconcagua
Vidéo envoyée par Vandousselaere

(Vidéo: Guy Dubart)

21 janvier 2009

Historique

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A 48ans, Guy Dubart n'a pas un train de vie ordinaire. Sans cesse en quête d'aventures, il sillonne le monde depuis plus de 30 ans. Ainsi il a parcouru les déserts, navigué sur les mers et escaladé de nombreux sommets. Le sport, ça le connait ! Plusieurs fois champion de Belgique de boxe française, il s'est frotté à beaucoup de disciplines: VTT, football, 4X4, boxe anglaise, moto, canoë, parachutisme... La liste est longue. Mais cet aventurier hors du commun n'en a jamais assez: "peut-être qu'un jour je ferais du traîneau avec des chiens, ça me plairait beaucoup."

En 2001, il explore toute l'Europe et monte ensuite en jeep jusqu'au Cercle polaire. Un peu plus tard, il visitera le Maroc, la Lybie et l'Algérie au volant d'un 4X4. Dès 2005, il se confronte à la montagne et part au camp de base de l'Everest (5350 m). Il accumulera par la suite des sommets avec le Kallapattar (5545 m), le Toubkal (3800 m)  et les Alpes. En périple dans les volcans du Chili, il n'atteindra cependant pas les hauteurs du Guallatire à 6100 mètres. "Deux gars de l'équipe sont tombés malade à cause du manque d'eau et nous avons décidé de renoncer", raconte-t-il.

Cette année , son goût pour l'aventure le pousse en Amérique du Sud où il tentera l'ascension de l'Aconcagua. L'occasion pour lui de voir jusqu'où vont ses limites: " Le corps a beaucoup de ressources et jusqu'à présent le mien ne m'a jamais lâché !". Un corps qu'il soigne et exerce à résister au pire: "à 7000 mètres d'altitude, on descend à 30 voire 40% de sa capacité en oxygène. Le corps peut très mal réagir", nous explique-t-il. Durant les quelques semaines d'entraînement dans les Pyrénées, il aura passé plusieurs nuits dans la montagne afin de tester son matériel mais aussi sa résistance au froid. "Je suis habitué au froid. Avec un sac de couchage conçu pour dormir de -10° à -25°, je passe une bonne nuit", affirme-t-il.

Pour accomplir de telles expéditions , il faut un mental à toute épreuve. Guy le sait et s'entraîne pour affronter des températures pouvant descendre de vingt degrés en dessous de zéro. "J'aime partir dans de bonnes conditions. Il faut une bonne préparation, une bonne condition physique et un bon mental !", nous confie-t-il. Il a renoncé à la vie de famille, prend plusieurs fois par an des congés sans soldes pour voyager et découvrir la nature. "J'aime être au plus près de la nature, voir des paysages que peu de personnes ont l'occasion de voir", ajoute-t-il.

Il emprunte sa philosophie de vie au bouddhisme, une harmonie du corps et de l'esprit qu'il a découvert au Népal en 2004: "Les Népalais m'ont appris qu'il faut se mettre à l'écoute du corps et de la nature". Et même si il aime se confronter aux hautes altitudes, il garde les pieds sur terre: "Si j'arrive en haut tant mieux mais tout peut arriver, on est à l'abri de rien."

Mathilde Beirnaert.

17 janvier 2009

Avant l'Aconcagua...

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Quelques jours avant le grand départ, Guy Dubart alterne repos et entraînement dans son petit village aux allures Catalanes. Ortaffa est un petit coin de paradis coincé entre mer et montagne. La terrasse de la maison de Guy Dubart offre d'ailleurs un magnifique panorama sur les Albères et sur le Massif du Canigou qui a revêtu en cette période de l'année un manteau neigeux contrastant avec le ciel bleu du Languedoc Roussillon. L'Aconcagua, c'est pour bientôt. Pourtant Guy ne s'affole pas : "Depuis que je suis arrivé à Ortaffa, fin décembre, j'ai reçu plusieurs amis et planifié avec eux des excursions en montagne." Une petite grippe intestinale est également venu perturber cette préparation mais Guy prend ça avec beaucoup de philosophie : "Il vaut mieux que ça m'arrive maintenant que lorsque je serai sur les pentes de l'Aconcagua !" Ce petit passage à vide se fait quand même sentir. Deux jours cloué au lit, ça laisse des traces. Guy a les traits du visage tirés. "Il conviendra de passer par quelques petites séances de fitness, histoire de récupérer au moins deux kilos avant de partir."

La montagne et Guy Dubart, c'est une belle histoire d'amour, en témoigne les nombreux périples (voir par ailleurs) qu'il a déjà effectués : "On s'y sent minuscule devant l'immensité, explique le Marquinois. De plus on peut retourner plusieurs fois au même endroit sans voir la même chose. Tout dépend en effet des conditions climatiques ou encore des différentes saisons. Là haut, on profite vraiment de l'instant présent." Guy sait aussi que s'il échoue dans son escalade de l'Aconcagua, il n'aura rien à se reprocher : " C'est la montagne qui va décider de me laisser monter ou pas. Le moindre petit pépin physique se paye cash à une altitude pareille. Il faudra également composer avec les conditions climatiques. Le vent peut souffler très fort là haut."

Pour se préparer, Guy part de temps en temps en bivouac. Il passe alors la nuit dehors afin de tester son matériel. Il est cependant impossible de dire si les conditions de l'Aconcagua seront les mêmes que celles des Pyrénées. Toujours est-il qu'avec des températures pouvant descendre de onze degrés sous zéro, on ne peut pas dire que Guy Dubart cherche la facilité dans son entraînement.

Au-delà d'un entraînement adapté, la région offre aussi des petits coins de repos et de détente. Il n'est pas rare de voir l'aventurier se balader au bord de la Méditerranée. La baie de Paulilles offre un paysage splendide : "Il m'arrive de temps en temps de longer la côte en canoë lorsque la mer n'est pas trop houleuse." Mais le coup de coeur de Guy va incontestablement à Collioure. Cette petite ville aux airs de Saint-Trop' est située quelques kilomètres plus loin sur la côte méditerranéenne : "Je n'y viendrai pas l'été car c'est beaucoup trop touristique", nous glisse-t-il au passage. Logique quand on sait que le Marquinois cherche avant tout la quiétude de la nature. Lorsqu'on lui demande quel sera son prochain défi après l'Aconcagua, Guy sourit : " Je ne sais pas encore . Je vais toujours réaliser celui de l'Aconcagua, ensuite on verra..."

Denis Vanderbrugge

13 janvier 2009

Reportage

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12 janvier 2009

Prologue

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Guy Dubart a déjà le regard tourné vers un des plus hauts sommets de la planète.

Deux étudiants de la Haute Ecole Libre du Hainaut Occidental section communication ont suivi Guy Dubart, un aventurier tournaisien, dans son entraînement dans les Pyrénées avant d'aborder l'escalade de l'Aconcagua. Ce sommet n'est autre que le point culminant de la Cordillère des Andes. L'Aconcagua surplombe par ailleurs la frontière entre l'Argentine et le Chili à quelque 6962 mètres d'altitude. S'il ne présente pas de difficultés particulières, le toit de l'Amérique du Sud n'en reste pas moins un environnement hostile à l'homme.

Guy Dubart se lancera dans son expédition de trois semaines le 24 janvier. En attendant vous découvrirez sur ce blog une petite partie de sa longue préparation dans son fief d'adoption, Ortaffa, un petit village proche de Perpignan.

 

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Les Pyrénées avant l'Aconcagua
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